Jennifer

Jennifer
Crédit photo : Sophie Clément

dimanche 27 octobre 2013

Journée historique pour la culture dans Maskinongé!


Le jeudi 24 octobre dernier a été mémorable culturellement parlant dans la MRC de Maskinongé. Ma journée a commencé par une conférence de presse annonçant la venue du spectacle de Mes Aïeux à l’église de Louiseville, dans le lieu même où se produiront les artistes le 22 novembre prochain. Pour les organisateurs, équipe de direction et membres de la Société d’histoire, il a été apprécié de recevoir l’appui enthousiaste des commerçants du centre-ville de Louiseville qui se préparent tous à accueillir un des groupes francophones les plus en vogue au Québec en ce moment. La conférence de presse marquait d’ailleurs le coup d’envoi pour cette grande fête qu’il ne faudra surtout pas manquer en novembre. 
Jacques et Louise Lacoursière
Le soir, j’étais invitée à me rendre au lancement du tant attendu troisième tome de La Saline à St-Léon-le-Grand. L’auteure, Louise Lacoursière, a accepté de procéder au dévoilement de la dernière partie de sa trilogie historique dans la petite municipalité rurale où se déroulent justement les événements du roman. Environ 250 personnes étaient réunies pour entendre Jacques Lacoursière interviewer sa sœur sur les personnages d’Impératifs, dernier titre de la série. Parlant justement d’une fillette aveugle dans l’histoire, le frère et la sœur se sont remémoré des souvenirs de leur mère qui avait perdu la vue à la fin de sa vie. Jacques nous a rappelé que sa mère se couchait très tôt et qu’il s’était questionné sur les raisons de ce comportement. Il nous a révélé avec beaucoup d’émotions ce qu’avait alors répondu la dame : « Quand je dors, je rêve. Quand je rêve, je vois ». Un frisson a tout de suite parcouru le public, complice de ces confidences émouvantes. On a par la suite été spectateurs d’une lecture animée de quelques extraits du livre. J’ai toutefois dû quitter assez tôt puisqu’un autre rendez-vous m’attendait encore. Dans le petit studio léongrandien du 103,1 fm, un des animateurs de la radio, Alexandre Trudel, avait invité deux chanteurs pour un mini-concert intime exclusif aux personnes qui avaient gagné leur place dans le cadre d’un concours. Avec quelques chanceux, j’ai eu bien du plaisir à écouter le slameur Mathieu Lippé nous interpréter quelques pièces tirées de son dernier album : Le voyage. Puis, on a eu droit, entre autres, à la féminine Bien avec toi de la part d’Ariane Brunet, jeune artiste de seulement 22 ans qui manie les mots d’amour aussi bien que les cordes vocales et les cordes de sa guitare! Je me suis finalement couchée la tête remplie d’images, de musique, mais surtout de mots, en pensant à la richesse et à la force de la culture québécoise et des jeunes qui la véhiculent… 
Ariane Brunet et son musicien
Moi et Mathieu Lippé

samedi 12 octobre 2013

Vivre le Festival de la Galette de Sarrasin de Louiseville de plus près


Le Festival de la Galette de Sarrasin de Louiseville suscite des réactions opposées. Pourquoi donc certains travaillent corps et âme pour offrir une fête populaire dans la petite ville tandis que d’autres s’amusent à dénigrer ceux qui y participent? À ma façon, bien sûr, j’ai mené mon enquête pour observer un peu plus de l’intérieur ces festivités qui animent Louiseville depuis 35 ans. On dira ce qu’on voudra, mais la force des traditions chez les gens d’ici aura permis une longévité exceptionnelle pour un festival du genre. J’ai premièrement été accueillie au sein de la Confrérie des Sarrasins qui fait la promotion du sarrasin et la meilleure galette en ville (test à l’appui)! Auprès de plusieurs personnes qui, pour certaines, œuvrent de façon bénévole depuis le début pour la gloire du sarrasin et, par la bande, pour celle de la ville, j’ai porté fièrement le costume traditionnel de Sieur de la Confrérie. Et nous ne sommes pas les seuls personnages folkloriques colorés; il y a les Dames de Gerlaise, la Boulangère, les Meunières et leur reine, les gens qui assistent à la messe d’époque, etc. J’ai donc fait de la galette tout un après-midi avec mes nouveaux confrères, et j’ai appris des trucs de M. Deschênes (76 ans) qui a amélioré la recette au fil du temps et qui a fabriqué la palette idéale pour décoller la galette de sur la surface de cuisson : j’en veux une! J’ai également vu de près l’impact que tant d’affluence peut avoir sur les commerces du centre-ville en travaillant à l’Auberge du Pétillant : un resto bondé ne peut faire que le bonheur de la patronne! Je suis également allée faire la file pour m’acheter quelques produits locaux sur l’avenue du terroir, une paire de gants et une tuque tricotées à la main par une artisane installée dans la Maison du Comis-Voyageur, puis une armoire antique chez un brocanteur nouvellement établi au centre-ville qui avait réduit ses prix pour attirer les clients. D’accord, j’ai trop dépensé, mais si vous pouviez voir les belles trouvailles que j’ai fait! Du côté des spectacles, je ne pourrai pas y aller cette année, mais je sais que mes copines vont voir Kaïn et que je pourrai entendre J-F Branchaud (des Cousins Branchauds) à l’Auberge du Pétillant ce soir. Je n’oublie par les tirs de tracteurs dont j’ai parlé la semaine dernière et qui ont été un franc succès. Finalement, tout n’est pas encore terminé puisque dimanche, Louiseville accueille environ 100 000 personnes qui admireront de multiple chars allégoriques dans un grand défilé folklorique et carnavalesque (photos à venir). Résultats de l’enquête : au ‘iable les chialeux et vive la galette!!
Site Web du Festival pour la programmation :  http://www.festivalsarrasin.com/

mardi 8 octobre 2013

Enfourche ta monture, et Tire coute que coute!



Mes escarpins n’étaient vraiment pas de mise en fin de semaine dernière dans le nuage de poussière et de diesel qui flottait dans le parc industriel de Louiseville. C’est à l’occasion du Festival de la Galette de Sarrasin que l’équipe de l’International Snocross a organisé des tirs de tracteurs et de camions pour le plus grand plaisir des trippeux de moteurs de la région. Et laissez-moi vous dire qu’ils sont nombreux, ici, à passer leurs journées à manœuvrer ou à réparer ces immenses machines. Les routiers, les mécanos, les gars de la construction et les agriculteurs s’étaient réunis pour comparer la puissance de leur machine avec celle des autres. Un genre de grande compétition country moderne a alors pris place, bal des roues à crampons, du turbo et des chevaux-vapeur. Les mots échangés ressemblaient encore et encore à : gasket, tire, show de boucane et j’ai oublié les autres. De quoi me donner de gros maux de tête! Mais il faut dire que la culture des moteurs est bien ancrée dans les milieux ruraux, qu’elle a quelque chose de très virile, qu’elle sent la testostérone et qu’elle est assez… excitante! Peut-être que l’odeur de l’essence qui monte à la tête en est la cause, mais l’ambiance autour de la piste est ultra-exaltée : les gars sont appuyés contre la clôture pour être le plus près possible du bruit des machines, les compétiteurs se narguent avant d’entrer en lice, le percussionniste Tony la  Sauce se donne à fond sur sa batterie au son de la musique dans le tapis et l’animateur crie littéralement dans le micro lorsqu’un tracteur s’épuise et s’enlise à tirer des poids d’environ 20 000 livres. Et les vendeurs de machinerie agricole ne sont jamais loin pour vanter les mérites du John Deere, du Massey Ferguson, du  Fendt, du Ford. Car tout le plaisir est là, et le véritable enjeu demeure le même qu’à l’époque des montures à quatre pattes : l’heureux gagnant est celui qui possède le meilleur outil de travail, qui a fait le meilleur achat et qui sera le plus efficace dans les champs, les chantiers et sur les routes du Québec. Je suis sortie de là un peu crottée, mais heureuse que ça roule à Louiseville et contente du succès de l'événement!

Les photos ont été prises sur la page Facebook de Tire coute que coute.
D'autres excellentes photos de l'événement sont disponibles ici : http://www.pbase.com/bromic/tire2013.


jeudi 3 octobre 2013

Les Journées de la culture : toute une fin de semaine d’activités!!



Trois journées d’activités culturelles gratuites partout au Québec et 3000 sorties possibles à faire pour les trotteurs! Voilà ce que représentent les Journées de la culture . Par chance, je n’ai pas eu la difficile tâche de faire un choix, puisque j’étais parmi les organisateurs d’une de ces activités. À Yamachiche, la Société d’histoire de Louiseville a rassemblé quelques artistes de la région pour faire une grande célébration de la culture québécoise dans le cadre d’un brunch rendant hommage à un bâtisseur de la ville de Louiseville. Faire connaître l’histoire et la culture locales, c’est la mission que s’est donnée la Société d’histoire il y de cela une trentaine d’années, et c’est ce qu’elle a encore réussi à faire lors des Journées de la culture. Tous les gens présents ont lancé des fleurs aux organisateurs, mais je crois fermement que les véritables vedettes, ce sont les gens d’ici qui ont une richesse qui gagne à être connue et reconnue. Et la Société d’histoire ne fait que les mettre en valeur! Rappelons donc les noms de ceux et celles qui ont participé samedi dernier à La Porte de la Mauricie à « tisser ensemble cette étoffe précieuse qu’est la culture québécoise » (Louise Sicuro, fondatrice des Journées de la culture, Le Devoir, 28-29 septembre 2013) : Marie-Jeanne Decoste, peintre de St-Justin; Christiane Gallo, sculpteure de St-Paulin; les artisanes de Rien ne se perd tout se crée; la pianiste, Danielle Cloutier de Ste-Ursule; son élève, Jonathan Lambert de Louiseville; la violoniste, Marthe Beaudoin du Saguenay! L’hommage était d’ailleurs fait à un entrepreneur de Louiseville, père de Marthe : Philias Beaudoin. M. Beaudoin, aidé de sa femme, a fondé la teinturerie St-Laurent de Louiseville en 1940. Cette entreprise a été au cœur de la vie des personnes habitant dans la région jusqu’en  2002. Un très bel hommage a donc été réalisé par Lyse Beaudoin, fille de Philias, qui a raconté avec brio l’histoire de sa famille au moyen d’un montage de photographies. Puis, on a eu droit à une petite conférence sur l’importance de l’enseignement de l’histoire au Québec par la politicienne, Noëlla Champagne. Tout ce beau monde était content de présenter au public ce qui les passionne et, en plus, il le faisait devant une belle assiette bien remplie par l'équipe de la Porte de la Mauricie. Espérons qu’autant de gens seront de la partie l’an prochain pour la 6e édition des Journées de la culture organisées par la Société d’histoire de Louiseville!