Jennifer

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Crédit photo : Sophie Clément

dimanche 8 septembre 2013

Le billet numéro 001 pour Pascale Picard à Maskinongé



Avez-vous souvenance de ces billets de show que je m’étais procurés lors du lancement, au début de l’été, de la programmation 2013-2014 de la salle L’Grenier du Magasin général Lebrun? J’ai été la première à sauter sur l’occasion de pouvoir assister à ce spectacle qui saurait être magique, comme la plupart de ceux que j’ai vus dans la petite salle. Avant qu’on se rende au Grenier, je vous raconte les événements pas piqués des vers qui se sont passés au cours de la fin de semaine. C’était la deuxième édition du party de roulottes dans notre cour bordée de champs de maïs organisé par mon mari. Est-ce que deux roulottes suffisent à qualifier l’activité de fête, pourriez-vous me demander? Ça dépend de qui habitent ces grosses tentes luxueuses en métal, vous répondrais-je! Lorsque la gang de la Rive-Sud (Nicolet, pour les non-initiés) débarque avec les maisons sur roues dans le rang Beauséjour à Louiseville, le week-end ne peut être que mémorable! Or, les Maskinongeoises et moi avons décidé de faire faire la Tournée des artisans de St-Sévère aux filles originaires de l’autre bord du pont Laviolette. Rien ne se perd, tout se créé (www.rienneseperd.com) les as charmées par leurs vêtements originaux – pourquoi d’ailleurs est-ce encore moi qui me suis payé une belle robe neuve? Néanmoins, elles reviendront! Puis, on a fait le plein de bouteilles de Cavalier du versant rouge et blanc après avoir dégusté vins et vin de glace au Domaine et vins Gélinas (www.domainegelinas.com). Comme toute cette action nous a donné faim, on a retrouvé les gars à mon resto préféré en ville – l’Auberge du Pétillant (www.aubergedupetillant.com) – pour un toujours exquis filet mignon fumant et grésillant. Fofolles et beaucoup trop bourrées, nous avons filé sur la 138, puis sur le sinueux rang Pied-de-la-Côte pour arriver à cet endroit unique au monde, complètement féérique et tellement charmant. Au beau milieu de nulle part (enfin, si on considère que la limite entre Maskinongé et St-Justin peut être un nulle part) se trouve un ancien magasin général qui n’a pas tout perdu de ses anciennes fonctions, puisqu’on y trouve mille trésors, produits locaux et artisanat compris. Il s’agit d’un secret bien gardé, disent souvent les artistes venant fouler les planches grinçantes du vieux bâtiment à l’âme chaleureuse comme celle de ses propriétaires. Le plus extraordinaire, à chaque fois, c’est la qualité sans failles du son et la proximité incroyable entre l’artiste et son public. Inutile de dire qu’on a fredonné en chœur les chansons plus connues de Me, myself and us (2007) et qu’on a écouté religieusement celles qui gagnent à être entendues et réentendues de A letter to no one (2011). Mon coup de cœur : tout, mais puisqu’il faut en nommer un, je dirais la profondeur tu texte de Smilin’ (https://www.youtube.com/watch?v=BfVwVyp0UaI). Après le show, on a pu jaser avec la sympathique Pascale qui nous a confié qu’elle et son band travaillent sur un nouvel album. On en a profité pour faire autographier le billet 001 pour une amie qui n’a pu se joindre à nous, puisqu’elle gardait ma filleule de 4 ans, Gabrielle, pour donner un petit congé aux parents. À minuit, fin de soirée tout à fait clownesque (gracieuseté de nos hommes complètement cinglés) : ride extrême de voiturettes de golf dans les bois longeant la rivière Maskinongé. Ben quoi? On fait du camping ou on n’en fait pas!

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